Geneviève Chevassus, administratrice du Miramap

Tout est parti de mon engagement en AMAP il y a dix ans. Dans mon réseau nous avions encouragé la création d’AMAP étudiantes, pour aider le monde étudiant à consommer autrement. Et avec la crise sanitaire, quand on a vu les files des distributions alimentaires, l’accès digne à une alimentation choisie m’a semblé d’autant plus prioritaire. Ces dispositifs d’urgence ne devraient plus exister au quotidien. L’alimentation devrait être choisie par les personnes car pour préserver leur dignité, il ne faut pas forcer qui que ce soit à manger ce qu’il ou elle ne souhaite pas manger. Mais choisie en connaissance de cause, selon les principes de l’éducation populaire.

En participant à des groupes de travail avec le Miramap, avec InPact, avec le collectif pour une Sécurité sociale de l’alimentation, je vois que tout est lié et qu’on ne peut pas inventer seul·es sur ces sujets. Il faut faire le lien entre paysan·nes et autres citoyennes, pour susciter ce mouvement populaire et très politique de choisir notre alimentation !